Poissons ascendant Poissons

Quel est votre rapport au travail et aux autres ?

Avec un signe solaire en Poissons et un ascendant Poissons, vous n’êtes pas fait pour l’arène. Les environnements compétitifs, hiérarchiques ou trop normés vous coupent le souffle. L’eau mutable de ce double Poissons vous demande au contraire de l’espace, de la souplesse et de la beauté pour exprimer le meilleur de vous-même. Neptune, maître du signe, colore toute votre posture extérieure d’une grâce étrange, presque irréelle. Vous ne provoquez pas, vous attirez. Vous ne cherchez pas à convaincre, vous laissez venir. Cette manière d’être dans le monde social peut dérouter : on vous prend pour quelqu’un de passif, alors que vous êtes simplement dans une autre temporalité, une autre densité de présence.

Le travail ne vous motive que s’il vous permet de faire circuler vos dons. Vous avez besoin d’une utilité subtile, presque invisible. Ce qui vous nourrit n’est pas dans les résultats mesurables, mais dans le ressenti que vous laissez, dans l’empreinte émotionnelle que vous déposez. Vous êtes naturellement orienté vers les métiers de l’accompagnement, de l’art, de l’écoute, de l’inspiration. Mais vous pouvez aussi jouer ce rôle de trait d’union discret dans des environnements plus rationnels, en apportant de l’apaisement, de l’humanité, une douceur qui transforme sans jamais chercher à se mettre en avant.

Votre intuition perçoit facilement les dynamiques collectives. Vous ressentez les tensions, les non-dits, les failles dans les structures. Votre rapport au groupe est donc particulier : vous vous y fondez, mais vous en souffrez aussi. Trop de monde vous épuise, mais l’isolement prolongé vous dissout. Il vous faut un entre-deux, cet espace flou entre solitude et lien, où vous pouvez être avec sans être pris, présent sans vous perdre.

Qu’attendez-vous d’une relation amoureuse ?

Dans vos relations, vous êtes comme un océan d’émotions et de nuances. Vous êtes traversé par l’amour, comme une vague qui peut tout emporter sur son passage. Ce que vous ressentez n’est pas à moitié : soit la personne vous touche au plus profond de vous, et vous donnez tout, soit elle ne fait que vous effleurer et vous ne vous attachez pas vraiment. Ce que vous cherchez, c’est un lien très fort, une « osmose ». Vous avez ce besoin d’être compris sans parler, d’être deviné, que l’autre vous accepte tel que vous êtes, même dans vos moments de doute.

Vous avez besoin d’un amour qui vous élève, sans vous enfermer. Quelqu’un qui soit là pour vous sans être intrusif, qui accepte vos silences, vos moments de retrait, vos « disparitions » symboliques. Une personne qui sait que vos silences ne sont pas un vide, mais le signe d’un trop-plein d’émotions. Vous cherchez une présence aimante, un point d’ancrage doux, mais jamais rigide. Et quand vous trouvez ce genre de lien, votre dévouement peut être infini. Vous êtes capable d’une générosité affective hors du commun, d’une tendresse presque sacrée.

Mais parfois, l’amour peut devenir un piège. Vous pouvez vous perdre dans des relations floues, ou confondre le désir, la compassion, un besoin de fusion et une forme d’idéalisation. Il vous arrive de projeter sur l’autre ce qui vous manque, de vous laisser envahir par une dépendance affective, douce mais qui vous aliène. C’est là que vous devez apprendre à aimer sans vous effacer. Apprendre à être deux sans vous dissoudre, et à reconnaître ce qui vous touche vraiment chez l’autre, et ce que vous avez simplement rêvé.