
Quelle phase lunaire correspond à votre signe astrologique ?
Non, la Lune ne fait pas juste “gonfler les marées” (ou les humeurs)
Vous pensiez que les phases de la Lune, c’était bon pour les marins, les loups-garous et les jardiniers en biodynamie ? Eh bien… pas seulement.
En astrologie, chaque moment du cycle lunaire – de la discrète Nouvelle Lune à la Pleine Lune en mode boule à facettes – porte une symbolique bien précise. Et surprise : votre signe astrologique a une affinité naturelle avec l’une de ces phases. Oui, une phase qui lui colle à la peau, qui le comprend presque mieux que lui-même.
Introverti·e comme la Nouvelle Lune ? Hyper expressif·ve façon Pleine Lune ? Perfectionniste en Lune gibbeuse ou toujours prêt·e à repartir de zéro comme au Premier Quartier ? Votre phase de Lune dit quelque chose de vous, et spoiler : c’est plutôt révélateur.
On vous dévoile la vôtre – et ce que ça raconte de votre manière d’être, de ressentir… et même de lire votre horoscope.
Pourquoi connaître la phase de la lune qui vous ressemble ?
Quel est l’intérêt de connaître la phase associée à son signe ? Pour certains, ce sera de la simple curiosité. Pour d’autres, une manière d’affiner leur lecture du thème astral, ou d’ajuster leurs rituels du mois. À chacun sa porte d’entrée.
Il n’existe pas de vérité figée. L’astrologie fonctionne en symboles, et chaque école y va de sa propre lecture. Certains astrologues préfèrent relier les phases aux saisons, d’autres se basent sur les cycles intérieurs. Ici, on a choisi une approche simple et directe : associer chaque phase du cycle lunaire à un ou deux signes du zodiaque. Huit phases, douze signes : oui, il y a un peu de colocation. Et ça fonctionne très bien.
Et pour celles et ceux qui veulent creuser davantage, sachez que la phase de la Lune au moment de votre naissance a aussi son mot à dire.
Nouvelle lune : Cancer et Taureau
Vous voyez ce moment du mois où on n’y voit rien, mais où tout est en train de se remettre en place ? C’est la Nouvelle Lune.
Pas de lumière, pas de bruit, pas de précipitation : on respire. On fait le vide, mais un vide utile. Celui qui précède un vrai redémarrage.
Le Cancer est parfaitement dans son élément ici. Il aime l’intérieur, l’intime, le non-dit. Ce que les autres fuient, lui, il l’explore. En Nouvelle Lune, il a le droit de se couper du monde sans justification. Et il s’en porte très bien.
Le Taureau aussi trouve son compte dans cette phase. Pas besoin d’agir tout de suite, pas besoin de brusquer. Il observe, il assimile, il pose. C’est une pause active, mais tranquille. Il rumine, dans le bon sens du terme. Et il recharge.
La Nouvelle Lune, c’est le repli qui fait du bien.
Celui qui dit : “Je ne suis pas absent·e, je me prépare.”
Premier croissant : Bélier
On y voit un peu plus clair, mais tout reste fragile. La lumière revient doucement.
C’est le moment de lancer, sans tout comprendre. D’avancer, sans garantie.
Devinez qui adore ça ? Le Bélier.
Premier signe du zodiaque, premier à vouloir tenter, bouger, trancher. Il ne sait pas où ça va, mais il y va quand même.
Le premier croissant, c’est l’impulsion. Pas encore de plan, mais déjà une direction. On sent qu’il faut faire quelque chose, on ne sait pas encore quoi.
Le Bélier, lui, ne cherche pas la stratégie. Il cherche l’élan.
Et cette phase lui offre exactement ça : une énergie brute, presque instinctive.
Ce n’est pas parfait, mais ce n’est pas le but. L’idée, c’est de mettre un pied dehors. Et vite.
Premier quartier : Capricorne
Le doute est passé. L’élan aussi.
Maintenant, il faut poser les fondations. Concrètes, nettes, efficaces.
Le premier quartier, c’est la phase de construction. Pas dans les rêves, pas dans l’idée : dans la matière. On prend ce qui a été esquissé, et on le transforme en plan solide.
Le Capricorne se sent bien ici. Il sait que c’est dans le travail, la constance et la méthode que les choses avancent. Il ne s’épuise pas à chercher la motivation : il avance, c’est tout.
Cette phase demande de l’engagement. Une décision prise pour durer. C’est là que les ambitions prennent forme. Et que les excuses s’effacent.
Lune gibbeuse croissante : Vierge
Tout est presque prêt, mais pas encore tout à fait.
Il reste des détails à régler, des contours à ajuster, des questions à poser. La lumière monte, et avec elle, le besoin de précision.
La Vierge adore ce moment-là. Rien n’échappe à son œil. Elle affine, elle trie, elle ajuste.
Pas par obsession, mais par respect. Ce qui va être dévoilé mérite d’être peaufiné.
C’est une phase de finalisation, mais aussi de discernement. On ne montre pas tout. Pas encore.
On révise. On corrige. On améliore ce qui peut l’être, même si c’est déjà “pas mal”.
Et c’est dans ce “pas mal” que la Vierge trouve toute la marge de progression qui l’apaise.
• Temps de communication limité
• Peut impliquer un temps d'attente si l'expert est déjà en ligne
• Minutes de communication prélevées sur facture téléphonique
Pleine lune : Lion et Balance
On ne peut pas la louper. Elle est là, entière, sans filtre. Elle éclaire tout, même ce qu’on aurait préféré garder dans l’ombre.
La Pleine Lune, c’est le moment de l’exposition. Ce qui a été préparé, retenu, intériorisé, sort d’un coup. Et parfois, ça déborde.
Le Lion y trouve un terrain parfait. Il n’a pas peur d’être vu, il vit pour ça. Ce n’est pas une question d’ego, mais d’expression. Montrer ce qu’il est, ce qu’il pense, ce qu’il aime, avec intensité.
La Balance aussi est à sa place. Elle brille autrement. Par le lien, le regard porté sur l’autre, l’envie d’harmonie. Elle capte l’ambiance, ajuste les mots, les gestes, pour que tout circule. Elle ne cherche pas la scène, mais l’équilibre dans la lumière.
La Pleine Lune met tout en relief. Et pour ces deux signes, c’est souvent là que ça se passe. Là que ça s’éclaire.
Lune gibbeuse décroissante : Gémeaux et Sagittaire
La lumière commence à baisser, mais l’agitation mentale, elle, monte d’un cran. On a vu, on a compris des choses, et maintenant on veut relier les points.
Cette phase donne soif de sens. Et ça tombe bien : le Gémeaux pose des questions, le Sagittaire cherche des réponses. Deux approches, une même curiosité. Celle qui pousse à comprendre ce qu’il y a derrière ce qu’on croyait déjà acquis.
Le Gémeaux va fouiller, comparer, discuter, remettre en mouvement. Il aime cette période où rien n’est figé. Ça bouge dans la tête, ça cogite, ça relie.
Le Sagittaire, lui, vise plus loin. Il remet les choses en perspective, cherche une vérité plus vaste. Il n’est pas là pour les détails, mais pour le sens global. Il capte la direction, parfois avant même de savoir où elle mène.
La lune gibbeuse décroissante ouvre un espace de transition, mais pas de flou. On digère les expériences, pas en silence, mais en mouvement.
Dernier quartier : Scorpion et Verseau
Le dernier quartier, c’est le virage. Celui qu’on ne prend pas par hasard.
Ici, on ne cherche plus à avancer, mais à comprendre ce qu’il faut laisser derrière. Ce qui coince, ce qui dérange, ce qui ne colle plus avec ce qu’on devient.
Le Scorpion le sent très vite. Ce n’est pas juste une intuition, c’est une nécessité : il faut couper, transformer, éliminer si besoin. Pas par goût du drame, mais parce qu’il sait que ce qui n’évolue pas s’éteint.
Le Verseau, lui, ne s’embarrasse pas de ce qui ne fait plus sens. Il remet en question, sans nostalgie. Il regarde vers ce qui vient, vers ce qui peut exister autrement. Ce qu’il déconstruit, ce n’est pas par provocation. C’est pour libérer de l’espace.
Dans cette phase, il y a un mélange de lucidité froide et de vision. C’est inconfortable, souvent. Mais c’est là que ça bascule.
Dernier croissant : Poissons
Tout ralentit. On ne cherche plus à comprendre, ni à expliquer. On sent que c’est la fin d’un cycle, et ça suffit.
Le dernier croissant n’a pas besoin de justification. Il invite à laisser couler ce qui ne tient plus. À ne pas s’accrocher. À ne pas forcer.
Le Poissons connaît bien cette sensation. Ce n’est pas de la fuite, c’est de la dissolution. Il sait que parfois, il vaut mieux flotter que résister.
C’est une phase de retrait, mais pas de repli. On est encore là, juste ailleurs. Un peu plus loin, un peu plus vaste.
C’est le moment de clore, de rêver, de dire au revoir à ce qui a été… sans regrets. Parce qu’on sait que ça va recommencer. Autrement.
et maintenant ?
Alors, cette phase de Lune qui vous ressemble, vous l’avez reconnue ? Peut-être que vous y êtes déjà. Peut-être que vous la fuyez sans le savoir.
Ce n’est pas un mode d’emploi. C’est un repère. Un reflet, parfois un rappel. Une manière de sentir que non, on ne fonctionne pas n’importe comment, et que nos rythmes ont du sens.
La Lune ne dit pas qui on est. Mais elle montre comment on évolue. Et parfois, c’est tout ce qu’il faut pour mieux se suivre.
À vous de voir ce que vous en faites.